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The highlight of my day

I just finished another draft of my French presentation. I took it to school to be proofread by someone with some knowledge of French, and… wow. I was much more tired than I thought I was when I wrote it last night. Mistakes and errors that I could have fixed were pointed out with a murmured, “Muh-lissa“. Oops. Then oops again, and again; I knew commencer required the preposition à when followed by an infinitive. Hell, that’s the only one I do remember, but I still didn’t put it. Some were honest, picky cultural mistakes that I wouldn’t have found even in my Concise Larousse. Others were rather hilarious:

Mme: You can’t say this here.
Moi: Why not? “Television doesn’t promote positive images of sex–“
Mme: I know what you mean, but you can’t use this word like that.
Moi: “La sexe”? What’s wrong with it?
Mme: It’s not sexuality. It’s… it’s…
Moi: The gender?
Mme: Yes. No! It’s…
Moi: The act of?
Mme: No, it’s the, the organ. You know. “Positive images of sex organs.” I don’t think you want to put that.
Moi: Oh. [followed by about 3 minutes of my giggling]

Yeah. Fun with French. It was suggested that I simplify my sentences further and put in more details to balance out the “theorizing”, as my proofreader called it. There was not a single sentence of the entire paper she left untouched. I was happy that she liked the subject matter and all, but damn. So here are the first two paragraphs of my revised version (which correspond to the ones I posted last night).

Le système d’éducation des enfants aux Etats-Unis est loin d’être parfait. Nous avons des élèves en terminale qui ne peuvent pas lire, qui ne réussissent pas aux examens de la deuxième année d’algèbre. Les professeurs ne peuvent pas enseigner car leurs élèves sont si indisciplinées.
Le problème commence à la maison. Les parents de plusieurs de ces élèves travaillent à plein-temps pendant les premières années de vie de leurs enfants. Donc, plutôt que laisser leurs enfants à la maison, ils les mettent dans une garderie. Les enfants y sont de nombreuses heures par jour, où une autre personne leur donne leur premier pas du code moral, qui parfois ne correspond pas exactement à celui des parents. À mon expérience, les garderies sont souvent les maisons de fous. Les conseillers ne se soucient pas ce qui se passe, seulement que rien ne blesse ou ne fait quelque chose trop vulgaire. Les garderies n’insuffleront pas la disciplinée dans ces enfants; ce n’est pas leur travail. Les parents ne peuvent pas passer beaucoup de temps avec leur enfants après ils travaillaient tout jour, ensuite cuisent le dîner, puis se relaxent un peu. Parfois, ces parents ne font pas le temps de montrer l’affection à leurs enfants. Ces enfants donc manquent d’affections qu’ils ont besoin d’être les gens balancés. Les enfants deviennent à les petits sales gosses, sans un concept réel ce qui est juste ou injuste, bien ou mal, acceptable ou inacceptable. C’est comme ça qu’ils commencent l’école.

All of the 1000+ remaining errors are my own, and are no reflection upon my proofreader.